J'ose, j'attaque, je tente, bref, je me lance. Impossible de partager de façon ouverte notre opinion, impossible de crier haut et fort ce qu'est la situation. Impossible de garder ça en dedans. Et voilà, peu importe, c'est moins cher qu'une séance chez le psy. Anyway, comment payer quand on travaille pas ? Et bon je me lancerai pas tout de suite sur les assurances vs la suppléance... J'en garde un peu pour les nuits d'insomnies.
De quoi je vais parler... De la réalité, de ce que vivent les autres, de ce que je vis, sans distinctions, sans noms ni lieux, sans accusations précises. Parce que peu importe, c'est partout pareil.
On se la ferme.
On fait nos gentils, on est sage, on est patient(e), on ne voudrait surtout pas qu'une direction se fâche.
On ne voudrait surtout pas avoir l'air fâché contre notre employeur... On n'est pas encore employé.
J'me prostitue pour de l'argent: je suis un(e) suppléant(e) en enseignement. Je n'ai pas de respect, je dois me faire aimer de tous et surtout, je n'ai pas de statut, de priorité et je dois garder mon coin de rue.
Et voilà. On se reparle plus tard.
2 commentaires:
C'est exactement ce que je pense. Bravo !
Ah! Soulagement de te lire. Merci..
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