Bon, j'ai rien contre les syndicats et je ne veux en aucun cas partir un débat sur les bons et les mauvais côtés des syndicats dans la société.
Mon débat est le suivant: quels sont les avantages que nous pouvons tirer des syndicats?
J'ai la confirmation (enfin) : les syndicats sont un service auquel nous pouvons faire appel.
C'est déjà ça.
Alors hurlons tous ensemble: ÀÀÀÀÀÀÀÀÀÀÀÀÀÀÀÀÀÀÀÀÀÀÀÀÀÀÀÀÀÀÀÀÀÀÀÀÀÀÀÀÀÀÀÀÀÀÀÀÀÀÀ l'aide.
C'est tu compris? À l'aide.
Est-ce qu'on va venir vous parler en personne: j'en doute.
Parce que malgré ce que les représentants peuvent nous dire en cachette (dans les toilettes barrées d'une école slash après avoir pris soin de colmater les fenêtres en cas de fuite), c'est épeurant de parler à un délégué.
Mais oui, ils peuvent nous aider. Mais oui, on sait pas trop si on risque gros.
En cette veille d'Halloween, j'ai décidé de vous faire peur un peu: houuuuuuuuuuuuuuuuu un syndicat. Houuuuuuuuuuuuuu se plaindre au syndicat. Houuuuuuuuuuuuuuu vous vous êtes tirés dans le pied? Houuuuuuuuuuuuuuuu on verra... Faites de beaux rêves mes enfants.
...
Bon. Je me calme et je précise. Oui les syndicats nous reconnaissent en tant que personne humaine, ce qui est déjà un pas de plus que le gouvernement. Bravo. Si vous voulez mon avis je dirais que vous avez deux types de recours aux syndicats et deux milieux différents où agir.
Le premier recours est lorsque vous avez des preuves d'une discrimination vécue, d'une injustice et que vous ne pouvez pas être plus dans la marde que là où vous êtes déjà: allez-y.
Comment faire? Identifiez de façon subtile et délicate le représentant d'une école où vous travaillez (je sais: ça implique d'être appelé ou de suivre en cachette les enseignants du coin) et tentez de lui parler en privé (ce qui implique aussi de trouver une raison pour le ou la sortir de la salle du personnel sans avoir l'air louche. "Bonne chan."). Après lui avoir dit que vous avez la chienne de lui parler, expliquez-lui les causes de votre désarroi et il pourra vous référer à quelqu'un qui a du pouvoir pour vous aider. Oui oui, c'est possible d'avoir de l'aide du syndicat et dites-vous qu'ils en ont vu d'autres et sont de votre bord.
Le deuxième recours est celui qui mène à l'impasse et à une possible chute.
Ce qui veut dire que vous ne vivez pas d'injustice autre que celle de la prostitution de rue que nous vivons tous et que vous n'avez pas de preuves d'une discrimination quelconque. Vous avez envie de vous plaindre et vous vous retrouvez par un malencontreux hasard coincés dans un ascenceur avec un représentant syndical: ouvrez vous le coeur. Dans toute autre situation (sans ascenceur) évitez de vous plaindre. Parce que le représentant va vous répondre (avec bienveillance, s'il aime ce poste, et avec arrogance, s'il s'est retrouvé avec ça pour éviter la surveillance extérieure au mois de janvier) qu'il ne peux vraiment rien faire pour vous tant que vous ne serez pas sur une liste officielle. Désolé, c'est le système.
Les deux milieux qui peuvent également influencer votre choix sont en fait les deux types de villes dans lesquelles vous pouvez travailler. Les premières sont les villes plus petites où tout le monde se connaît slash a déjà couché ensemble. Si vous êtes dans un petit milieu n'oubliez pas que le représentant syndical peut s'avérer être le cousin/beau-frère de la direction. Méfiez vous. Les rumeurs vont vites. Et si vous êtes dans une plus grande ville, je vous dirais de moins vous méfier puisque les statistiques sont un peu plus en votre faveur... Mais bon.
Ok, promettez moi de faire attention pour ne pas vous tirer dans le pied?
Morale: allez voir les syndicats seulement si vous savez que votre situation peut être prouvée ou est réellement exceptionnelle.
Voyez le syndicat comme un amant bien intentionné mais qui pourrait éventuellement vous mettre dans l'eau chaude.
Enfin, je vous invite à nous parler, nous mettre en garde ou simplement nous raconter vos expériences avec les syndicats en relation avec le statut de suppléant.
Mon débat est le suivant: quels sont les avantages que nous pouvons tirer des syndicats?
J'ai la confirmation (enfin) : les syndicats sont un service auquel nous pouvons faire appel.
C'est déjà ça.
Alors hurlons tous ensemble: ÀÀÀÀÀÀÀÀÀÀÀÀÀÀÀÀÀÀÀÀÀÀÀÀÀÀÀÀÀÀÀÀÀÀÀÀÀÀÀÀÀÀÀÀÀÀÀÀÀÀÀ l'aide.
C'est tu compris? À l'aide.
Est-ce qu'on va venir vous parler en personne: j'en doute.
Parce que malgré ce que les représentants peuvent nous dire en cachette (dans les toilettes barrées d'une école slash après avoir pris soin de colmater les fenêtres en cas de fuite), c'est épeurant de parler à un délégué.
Mais oui, ils peuvent nous aider. Mais oui, on sait pas trop si on risque gros.
En cette veille d'Halloween, j'ai décidé de vous faire peur un peu: houuuuuuuuuuuuuuuuu un syndicat. Houuuuuuuuuuuuuu se plaindre au syndicat. Houuuuuuuuuuuuuuu vous vous êtes tirés dans le pied? Houuuuuuuuuuuuuuuu on verra... Faites de beaux rêves mes enfants.
...
Bon. Je me calme et je précise. Oui les syndicats nous reconnaissent en tant que personne humaine, ce qui est déjà un pas de plus que le gouvernement. Bravo. Si vous voulez mon avis je dirais que vous avez deux types de recours aux syndicats et deux milieux différents où agir.
Le premier recours est lorsque vous avez des preuves d'une discrimination vécue, d'une injustice et que vous ne pouvez pas être plus dans la marde que là où vous êtes déjà: allez-y.
Comment faire? Identifiez de façon subtile et délicate le représentant d'une école où vous travaillez (je sais: ça implique d'être appelé ou de suivre en cachette les enseignants du coin) et tentez de lui parler en privé (ce qui implique aussi de trouver une raison pour le ou la sortir de la salle du personnel sans avoir l'air louche. "Bonne chan."). Après lui avoir dit que vous avez la chienne de lui parler, expliquez-lui les causes de votre désarroi et il pourra vous référer à quelqu'un qui a du pouvoir pour vous aider. Oui oui, c'est possible d'avoir de l'aide du syndicat et dites-vous qu'ils en ont vu d'autres et sont de votre bord.
Le deuxième recours est celui qui mène à l'impasse et à une possible chute.
Ce qui veut dire que vous ne vivez pas d'injustice autre que celle de la prostitution de rue que nous vivons tous et que vous n'avez pas de preuves d'une discrimination quelconque. Vous avez envie de vous plaindre et vous vous retrouvez par un malencontreux hasard coincés dans un ascenceur avec un représentant syndical: ouvrez vous le coeur. Dans toute autre situation (sans ascenceur) évitez de vous plaindre. Parce que le représentant va vous répondre (avec bienveillance, s'il aime ce poste, et avec arrogance, s'il s'est retrouvé avec ça pour éviter la surveillance extérieure au mois de janvier) qu'il ne peux vraiment rien faire pour vous tant que vous ne serez pas sur une liste officielle. Désolé, c'est le système.
Les deux milieux qui peuvent également influencer votre choix sont en fait les deux types de villes dans lesquelles vous pouvez travailler. Les premières sont les villes plus petites où tout le monde se connaît slash a déjà couché ensemble. Si vous êtes dans un petit milieu n'oubliez pas que le représentant syndical peut s'avérer être le cousin/beau-frère de la direction. Méfiez vous. Les rumeurs vont vites. Et si vous êtes dans une plus grande ville, je vous dirais de moins vous méfier puisque les statistiques sont un peu plus en votre faveur... Mais bon.
Ok, promettez moi de faire attention pour ne pas vous tirer dans le pied?
Morale: allez voir les syndicats seulement si vous savez que votre situation peut être prouvée ou est réellement exceptionnelle.
Voyez le syndicat comme un amant bien intentionné mais qui pourrait éventuellement vous mettre dans l'eau chaude.
Enfin, je vous invite à nous parler, nous mettre en garde ou simplement nous raconter vos expériences avec les syndicats en relation avec le statut de suppléant.
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